Turn and face the strange

"Lorsque Black Dog Publishing a suggéré un livre de mes premières photographies, il s’est rapidement glissé dans mes photographies sélectionnées qui s’étendaient sur environ une décennie: une période commençant vers 1973, lorsque j’ai commencé à prendre la photographie au sérieux, et jusqu’au milieu des années 1980, une période de transition et de changement social. . En regardant en arrière dans mes archives, je me suis rendu compte que j’avais délibérément – et par inadvertance – documenté des histoires alternatives. Il ne s’agissait pas tant de montrer consciemment le passage du temps, mais plutôt de faire une sorte de voyage idiosyncratique à travers une décennie environ à travers des images de personnes que j’ai rencontrées et des endroits où je suis allé: une sorte de journal visuel imprévu ou de document de ma vie et de mes intérêts à cette époque.

Il est devenu une réflexion sur le temps dans un sens – et fonctionne parfois comme un memento mori. J’étais pleinement consciente quand j’ai photographié une artiste surréaliste survivante des années 1930 comme Eileen Agar qu’elle était déjà dans les dernières années de sa vie. J’ai trouvé que c’était un privilège de passer du temps avec elle et d’autres artistes de sa génération, qu’ils soient bien connus comme Eileen, ou presque totalement oubliés, comme l’artiste de Derby Marion Adnams. Ma curiosité pour leur vie et leur travail faisait partie intégrante de la raison pour laquelle je les ai approchés pour leur demander si je pouvais les photographier."

Propos tirés de l'interview de jane England pour Dazed

Jane England a étudié l’histoire de l’art à l’Université de Melbourne avant de déménager à Londres en 1973. Son travail a été publié dans de nombreux magazines et livres, et exposé au Royaume-Uni et en Australie. Son travail fait partie de collections telles que le British Council et l’Arts Council of Great Britain.