Lewis Koch
Touchless automatic wonder
Ma première impulsion pour faire des photographies était, je suppose, comme l'a dit Garry Winogrand, de voir à quoi ressemblaient les choses photographiées.
Un peu plus tard, j'ai compris que l'obsession n'était pas seulement une chose, mais plusieurs. Un désir de suivre un sens constant de la curiosité, de permettre les possibilités de digression, d'expérimenter l'immédiateté du quotidien, et à travers cela, au niveau le plus élémentaire, simplement, de s'émerveiller.
La mémoire joue ici aussi un rôle essentiel. Les photographies restent un résidu de la mémoire. Ce sont des fragments d’expérience, de conjectures et de crainte, un récit parfois délibéré, parfois accidentel de la vie d’une personne. À certains égards, ils sont en fait de la mémoire. Je pense souvent aux photographies comme à ma mémoire papier.
J'aime voir les choses et j'aime les mots. Il y a quelque chose de révélateur dans les deux ensemble, un sentiment presque pentecôtiste de voir en langues. Les signes, les symboles et les bribes de texte sont omniprésents dans notre vie quotidienne, et peuvent être lus, comme les rêves, pour leurs différentes significations ou ils peuvent être acceptés, plus poétiquement, comme des koans insondables. Je préfère les lire comme les deux. Comme les photographies de ce livre.
Fiche technique
- Prix Éditeur
- 45,00€
- Langue
- Anglais
- Année
- 2009
- Pages
- 112
- Dimension
- 26.7 x 22.2 x 1.91 cm
- Poids
- 0,825 Kg
- État
- Neuf
- EAN
- 9780981562049