Götting

En privé, Jean-claude Götting joue parfois du saxophone. Quelques notes, pour le plaisir. Mais c'est dans ses albums de bande dessinée, dans ses illustrations et dans sa peinture qu'il fait entendre sa petite musique. Toute entière contenue dans le climat proposé, cette bande-son muette imprègne les cases et les images d'un auteur qui donne volontiers à ses personnages l'allure élégantes que lui-même affectionne dans la vie. Au fil des pages, Götting revient sur la naissance de son style;il dit comment il a abordé la bande dessinée en autodidacte, et pourquoi il s'en est éloigné pendant quatorze longue années, il explique également sa méthode de travail lorsqu'il réalise des couverture de romans. Dans ces lignes basées sur de longues heures d'entretiens réalisés dans son atelier montmartrois, il se dévoile aussi, parlant de ses passions pour les structures épurées de l'Art décor, les meubles patinés par le temps ou les costumes élégamment coupés. Et pour le jazz bien sûr, lui qui s'est formé l'oreille avec Duke Ellington.